samedi 26 juillet 2014

Top Réalité, de Donald Westlake

Je vous ai parlé du Donald Westlake de l’ombre, celui de Mémoire Morte, du Couperet et du Contrat, mais je ne vous ai jamais parlé de Dortmunder, le versant plus grand-guignol, parodique et plein de panache de cet immense auteur de polars qu’est le défunt Westlake, adoré par Stephen King. Avec Top Réalité, l’une des dernières aventures de John Dortmunder publiée en France par Rivages, je répare cette vilaine négligence, en espérant faire des adeptes !

 

Qui est John Dortmunder ?


Pour les petits veinards qui ne connaîtraient pas encore le héros emblématique de Westlake (et à qui il reste donc plein de bouquins à découvrir !), petit portrait du bonhomme :

Dortmunder est un cambrioleur à l’ancienne mode, adepte de la non-violence et des plans bien ficelés, des coups en douce, bref, son casse idéal est celui que la victime sera incapable de voir. C’est aussi (et c’est là que le romanesque intervient) le voleur le plus poissard de toute la littérature. A se demander pourquoi son équipe accepte encore de travailler avec lui. Si Dortmunder se vante de ne pas être superstitieux, il ne peut cependant pas s’empêcher de se convaincre que quelque chose va forcément tourner mal quand tout semble aller pour le mieux. Il faut dire que ses coups les mieux ficelés ont la fâcheuse habitude de virer en eau de boudin.

Son équipe, parlons-en : Stan Murch est le chauffeur de la bande. Un as du vol de bagnoles, fils d’une chauffeuse de taxis, on choisit pas ses parents… Andy Kelp est le meilleur ami de Dortmunder, aussi enthousiaste que son pote est pessimiste, il sert un peu à tout, que ce soit pour baratiner ou pour ouvrir un coffre récalcitrant. « Tiny » Bulcher est le costaud de la bande. Mais vraiment costaud. Tellement qu’on ne le voit presque jamais se battre : faudrait être barge pour attaquer une masse pareille. Judson Blint ou « Le gamin » est un peu la mascotte du groupe, l’aspirant malfrat qui doit encore faire ses preuves (quoi qu’il semble plutôt bien intégré dans Top Réalité).

D’autres membres composent cette joyeuse équipe, en fonction des romans et des besoins du casse. Ces trois-là, avec Dortmunder, forment la bande de Top Réalité.

Top Réalité : l’idée de génie d’un producteur télé


Doug Fairkeep est un cadre dynamique, producteur de reality-shows pour une société baptisée Top Réalité, et de ce fait, son mode de déplacement favori reste la course en taxi new-yorkais, évidemment. Et, évidemment, c’est sur la gentille maman de Stan qu’il va tomber, elle qui trimbale son cab d’un bout à l’autre de la grosse pomme sans jamais oublier de faire la causette au chaland. Quand Doug Fairkeep raconte les coulisses de son métier à la brave Mrs Murch, et lui raconte même le dernier concept d’une émission en cours de développement, la taxi-driveuse réagit au quart de tour : Une émission de télé-réalité filmant des malfrats en train de préparer leur coup, et de le réaliser ? Génial ! Justement, mon fiston est de la partie. Je vous laisse mon numéro… Et voilà donc Stan Murch, puis, par la force des choses, John Dortmunder, et puis Andy, Tiny et le Gamin, embringués dans cette histoire pas comme les autres : la leur. Ou presque, puisqu’il n’y a rien de plus bidonné qu’une émission se proposant de vous dire la vérité… Heureusement, l’équipe de John n’en est pas à un faux-semblant près. Elle semble même bien décidée à se faire un bonus en mordant la main qui se risque à les nourrir.

Inutile d’en dire beaucoup plus. Inutile, non plus, de vous creuser la cervelle à découvrir le grand mystère derrière les mésaventures de Dortmunder et sa bande : pour cette fois, Westlake a passé son tour. On est juste aux prises avec la déveine ordinaire du « cerveau » de la bande, et l’on se marre bien, franchement, à découvrir avec quel génie Dortmunder sait maintenant déjouer les coups du sort. Une capacité d’improvisation hors-pair, Johnny.

Vous avez aimé Ocean’s 11 et Snatch ? Un roman avec Dortmunder, c’est un peu le compromis idéal entre la bande élégante et rusée qui répugne à faire couler le sang, et une équipe d’ouvriers du crime pas toujours bien embouchée. La classe ultime, quoi.

Je ne résiste d’ailleurs pas à l’envie de vous transcrire, en guise de conclusion, quelques lignes du roman, comme ça, hors contexte. Un dialogue entre le fameux Stan et Max, un revendeur de voitures d’occasion, pas très regardant sur la provenance de la marchandise :

« Stan tourna la tête. Le nouveau client qui venait de se joindre aux molécules aléatoires qui arpentaient le parking en long, en large et en travers, était un énorme personnage doté d’une énorme barbe noire et d’une masse de cheveux noirs crépus. Il portait une sorte d’ample chemise hawaïenne, d’un orange terne, de sorte qu’il ressemblait surtout au roi des abricots.

« Eh ben dis donc », fit Stan. Dans son esprit, c’était un compliment.

Penché sur son bureau, émettant un chuintement en direction de la fenêtre, Max demanda : « Tu crois que c’est un journaliste déguisé ?

- En quoi ? En gros tas mou ? demanda Stan en secouant la tête. Allez viens, Max, je vais te montrer la voiture. »

Mais Max continuait de scruter le parking. « Regarde ce qu’il fait. »

Le nouveau venu s’intéressait de près à une Volkswagen Golf, qui n’est pas une voiture particulièrement spacieuse.

« Qu’est-ce qu’il veut en faire ? » demanda Stan.

Le client obèse ouvrait la portière du conducteur. Avant que le neveu de Harriet ait le temps de rappliquer pour aborder le problème, il avait entrepris de s’insinuer derrière le volant.

« Ça va pas le faire. » commenta Max.

L’homme continuait de se tordre et de se contorsionner toujours plus avant à l’intérieur de la voiture.

« Il va partir en la conduisant ou c’est pour s’habiller ?

- S’il peut pas se déshabiller, elle est vendue. On va les laisser trouver une solution sans nous, Stanley, viens me montrer ce que t’as apporté. »

Et ils partirent jeter un coup d’œil à l’ex-Caliber de Stan. »



mardi 22 juillet 2014

Série jeunesse : La famille Souris

Voilà une série de petits albums, superbement illustrés et écrits par le Japonais Kazuo Iwamura, que vous trouverez en album ou en lutin poche à L’école des loisirs. Mes gosses n’en décollent plus, et ils ont bien raison !

Voir mes enfants se plonger avec tant de plaisir dans La Famille Souris (les trois qui sont en leur possession en tout cas : La Famille Souris dîne au clair de lune, La Famille Souris se couche, Le Pique-Nique de la Famille Souris) me rappelle l’un de mes plus beaux souvenirs de lecture d’enfance. Pour moi, c’étaient les albums de l’illustratrice (japonaise elle aussi) Gyo Fujikawa. Vous la connaissez sûrement, et même si vous ne reconnaissez pas son nom vous vous souviendrez de ses histoires. Elle fut l’auteur d’une cinquantaine d’albums, introduisit, avant que ça ne devienne la coutume, des personnages d’enfants venus du monde entier, rassemblés dans un univers où, miracle ! les parents ne semblaient même pas exister. J’adorais ses histoires de cabanes, et ses bandes de joyeux gamins, avec leurs animaux extraordinaire. L’un d’eux avait un petit oiseau sur l’épaule, et il y avait une petite fille qui vivait dans une maison incroyable. Et pas un adulte à l’horizon. Le rêve.

La Famille Souris : Une vie au ras du sol


« Grand-père, grand-mère, papa, maman, et nous, les dix enfants, nous formons une famille de quatorze souris. » Ainsi débute, avant même les premiers mots de l’histoire, chaque album de cette petite famille finalement très traditionnelle (dans le sens nippon du terme, bien sûr). Fin des points communs avec l'auteure de mon enfance : ici, adultes et enfants vivent main dans la main. Les générations mêlées transmettent leur savoir aux plus petits. De Benjamin à grand-père, il y a tous les âges : 14 petites souris vivant au creux d’un arbre immense, au milieu d’une forêt lumineuse, fourmillante, bruissante de vie, les mésanges, les grenouilles et les crapauds s’invitant de temps à autres, dans ce monde parfaitement paisible, sans prédateurs. La Famille Souris se promène, pique-nique, construit des passerelles, des échelles et des plates-formes dans les branchages, et le soir, dévore sa potée de bourgeons et se baigne dans une salle de bain remplie de vapeur. On respire cette atmosphère de fumée, d’air frais et léger, de fougères et de bois. Et quand grand-mère chante sa berceuse, je peux vous dire que même la conteuse étouffe un bâillement.

C’est beau, poétique, tendre, lent, mais pas bébête. Juste un bel appel de la nature, un hymne à la simplicité de la part d’un auteur qui vit lui-même au beau milieu des bois et en tire son inspiration. Je sais que beaucoup de mamans ont lu au moins une fois du Kazuo Iwamura à leurs enfants. Pour ma part, c'est surtout son trait qui m'a conquise.

Kazuo Iwamura : la délicatesse


Vous trouverez difficilement un illustrateur jeunesse plus subtil que celui-ci. Les lignes sont d’une merveilleuse finesse, et son traitement des couleurs nous plonge plus sûrement encore que ses mots dans son univers. Capable de retranscrire les mille et un changements de lumière et de teintes d'une forêt au crépuscule (lisez La Famille Souris dîne au clair de lune, et vous verrez), son œuvre rappelle Le Vent dans les saules, et autres merveilles d’aquarellistes inspirés. Et, évidemment, les œuvres les plus écolos de Miyazaki.

A tel point que je suis fichue d’acheter toute la collection à mes souriceaux à moi (15 titres disponibles à L’école des loisirs). D’autant que les petits en question ne décrochent pas. Ils ont leurs scènes favorites (celle du bain, ou celle de l’apparition de la lune derrière les collines), et chaque planche est si riche de détails qu’ils pourraient passer des heures à traquer une reinette, un papillon ou un bleuet. Pour les parents, je vous le dis au passage, c’est un moment de paix assuré. Le Japon adoucit les mœurs…

Pour finir, deux doubles pages tirées de La Famille Souris. La photographie ne leur rend pas grâce (mon téléphone portable n'a aucun goût), mais vous pourrez facilement découvrir par vous-même, en vrai, dans une bonne librairie jeunesse.

La Famille Souris dîne au clair de lune : l'ascension du grand arbre.



La Famille Souris se couche : L'heure du bain...

La Famille Souris, de Kazuo Iwamura, éd. L'école des loisirs (coll. Lutin Poche ou grand format).

mercredi 16 juillet 2014

Le Cavalier suédois, de Leo Perutz

J'avais dans l'idée depuis un moment de vous parler du Cavalier suédois, formidable roman en langue allemande de Leo Perutz.  Publié en 1936, réédité en France par les non moins merveilleuses éditions Phébus, à qui l'on doit la redécouverte de Wilkie Collins en France, et quelques beaux inédits de Jack London, entre autres.

J'ai adoré Le Cavalier suédois dès la première lecture, pour son souffle, ses astuces narratives, cette respiration que l'on goûte quand un livre vous donne vraiment l'impression de voyager (et pas seulement de vous faire voyager). Une fresque qui évoque un rien le Barry Lyndon de Stanley Kubrick (peut-être parce que le héros de Kubrick m'a toujours fait l'effet d'un imposteur dans sa propre maison) et qui nous emmène au grand galop à travers la Suède du XVIIIe siècle. Croyez-moi, un tel bouquin vaut cent Millenium.

Malheureusement, en effectuant quelques recherches pour concocter mon billet, j'ai découvert ce blog, et dans ce blog, ce billet.
Étant en tous points en accord avec Paul Emond, je me permets donc seulement de vous glisser un lien vers son article, savant, pertinent et passionné, comme je les aime. N'hésitez pas également à traîner dans ses pages, ça vaut souvent le détour.

Paul Emond, pour vous donner un bref aperçu du bonhomme, est un romancier et auteur dramatique, membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Il a donné entre autres naissance à la périlleuse Danse du fumiste, un récit composé d'une seule et unique phrase, que je vous conseille vivement, ne serait-ce que pour l'expérience "à la Pérec".

Bref, quoi qu'il arrive, lisez Le Cavalier suédois.

Le Cavalier suédois, de Leo Perutz (traduction de Martine Keyser), 1987, éditions Phébus.

mardi 15 juillet 2014

A L’Ecole de la nuit, de Louis Bayard

Je vous avais promis il y a déjà quelques semaines de vous parler du petit dernier de Louis Bayard (pas son dernier-dernier, en fait, mais le plus récemment n’est pas encore traduit). Effectivement, j’avais raté lamentablement la sortie du nouvel opus de Bayard en automne dernier, persuadée que le Cherche-Midi boudait ce maître du thriller historique. Livre lu, je vous le présente aujourd’hui.

J’ai entendu parler de A L’Ecole de la nuit il y a déjà un bon moment, alors que je préparais mon billet sur Louis Bayard et que je cherchais des infos sur son blog. Evidemment, après la lecture d’Un Œil bleu pâle, de La Tour noire et de L’Héritage Dickens, tous trois excellents, j’attendais avec une certaine curiosité (bon, je bouillais d’impatience) la sortie française de son petit dernier. Sauf que… bof. Et même franchement bof-bof. En toute honnêteté, si je n’avais pas eu le plus grand respect pour les œuvres précédentes de Mr Bayard, je n’aurais même pas pris la peine de chroniquer, de billetonner, bref, j’aurais laissé ma machine au repos, et le livre, dans un coin de ma bibliothèque (je vous ai parlé de ma nouvelle bibliothèque ?). Mais nous parlons de Louis Bayard, le type qui a réussi avec une égale virtuosité à ressusciter Tiny Tim, Edgar Poe et Vidocq. Je me sentais mal de le traiter par le mépris, mais je vous l’annonce, la rédaction de ce billet, au moment-même où elle s’opère, est au moins aussi douloureuse.

A L’Ecole de la nuit : L’histoire


Il s’agit ici pour l’auteur de flirter avec un thème récurrent (et même un peu trop) de la littérature fantastique et historique : l’alchimie.

Et d’ailleurs, je vais me permettre une brève parenthèse : l’alchimie m’emmerde. Ça fait déjà un bon moment que l’on sait que personne n’a réussi à changer ce fichu plomb en satané or, que l’homme parfait, c’est pas pour demain, et que les recoins les plus occultes des sectes les plus mal famées ne parviendront jamais à faire oublier ces échecs retentissants. Envelopper un flop de mystère n’efface pas le flop. Fin de la parenthèse.

Or donc, c’est l’histoire d’Henry Cavendish, un universitaire raté jadis foudroyé en pleine ascension, qui se retrouve, bien malgré lui, à endosser le rôle d’exécuteur testamentaire pour son ancien pote de fac, un drôle de zozo appelé Alonzo Wax. Alonzo Wax était un fabuleux collectionneur de livres rares, un trésor convoité par beaucoup, notamment Bernard Style, autre collectionneur de peu de scrupules. Très vite, les cadavres s’accumulent autour d’une mystérieuse chasse au trésor.

Pendant ce temps (ou pas, en fait), au XVIe siècle, Thomas Harriot, savant réputé et membre fondateur de la célèbre Ecole de la nuit, société secrète pourvoyeuse d’idées interdites, découvre l’amour dans les bras d’une jolie servante.

Quand Bayard cède à la facilité


L’air de rien, et même s’il possède quelques atouts fort sympathiques (Bayard est un pro, quoi qu’il arrive), le roman accumule au fil des pages certains des poncifs qui m’insupportent le plus dans la littérature contemporaine.

Le premier : l’héroïne. Aux côtés d’Henry Cavendish navigue une créature impossible. Une femme à la fois belle, aventureuse, intelligente, courageuse, talentueuse, avec un petit quelque chose de venimeux qui la rend, bien sûr, encore plus irrésistible. Bref, une femme qui n’existe pas, la parfaite création de roman placée ici, dirait-on, pour attirer les fans de Tomb Raider et les lecteurs en mal de romantisme. Le genre de personnage, vous l’aurez compris, qui me hérisse au plus haut point. A un tel degré, d'ailleurs, que j'ai purement et simplement oublié le nom de la divine acolyte.

Le second : Un premier mystère qui n’en est pas un, que vous découvrirez assez vite si vous lisez un tant soit peu en face des trous, et un second mystère authentique, mais révélé trop tard : tout le monde s’en fout. Dommage ! Ce mauvais timing ampute vraiment le roman d'une large part de son intérêt.

Le troisième : La mode énervante de la mise en parallèle de deux dimensions temporelles distinctes, sauf que, bien sûr, on sait, c’est évident, que le passé viendra bientôt enrichir le présent, franchement, on n’est pas nés de la dernière pluie. Oui. A tel point que le procédé est déjà usé jusqu’à la corde : le système de double fil narratif m’agace, parce qu’on sait toujours, même sans connaître les détails, comment et à quel moment seront révélés les points clés. Quand Louis Bayard emploie la mise en abîme, il est mille fois plus ingénieux.

Alors bien sûr, le roman n’est pas complètement, absolument mauvais. Bayard sait camper ses personnages, et l’intrigue qui se déroule au XVIe siècle ne manque pas d’intérêt. C’est que Bayard, semble-t-il, est décidément beaucoup plus à l’aise quand il raconte d’autres époques que la sienne. Le présent lui va mal. Ça tombe bien : son prochain roman se déroule à l’époque de la jeunesse de Theodore Roosevelt, et je vous en parlerai dès que possible.

A L’Ecole de la nuit, Louis Bayard (traduction de Pierre SZCZECINER), 2013, Le Cherche-Midi éditeur

lundi 14 juillet 2014

Ma bibliothèque, enfin !

Pour ceux qui ne me connaîtraient pas, ou peu, sachez que nous avons déménagé il y a un peu plus d'un an dans ce qui peut se décrire comme l'appartement de nos rêves.

Mais attention, "appartement de tes rêves" signifie souvent : "Noie-toi dans les travaux avant de fouler le parquet de tes rêves, de poser les fesses sur la chaise de tes rêves, pour lire le bouquin de tes rêves dans la bibliothèque de tes rêves."

Alors, un an et demi après l'achat, un an après l'emménagement, et quelques semaines après que Monsieur a décidé de prendre les choses à bras-le-corps et a foncé, truelle entre les dents, dans cette petite pièce jusqu'ici dévolue au stockage de cartons et de meubles, nous voici.

Ce weekend, dans la bibliothèque toute neuve, nous avons placé les étagères et pendant 48 h, j'ai charrié des cartons. Des bouquins qui n'avaient pas vu le jour depuis plus d'un an, les pauvrets, tout comprimés et anémiques. Je te les ai rangés plus vite que les deux mamies de C'est du propre, et j'ai fait des photos.

Il y a des gens qui mitraillent leurs gosses, moi, j'ai décidé shooter mes livres.

Lauren découvre Instagram...



Regardez comme ils ont l'air contents !

Tortue-lampe a enfin trouvé sa place
Voilà, difficile de vous donner un aperçu de toute la pièce avec juste un petit téléphone portable (d'autant que la bibliothèque n'est pas bien grande non plus), mais je peux vous dire que cette pièce n'a pas fini de me supporter !

Autre chose : Monsieur pense encore que que cette bibliothèque est une sorte de lieu collectif, pour toutes la famille. En réalité, il s'agit de mon antre, que j'accepterai par bonté d'âme de céder de temps à autres à mes êtres aimés, pour la paix des ménages. Merci cependant de ne pas le détromper.

dimanche 13 juillet 2014

Avis de mise en chantier

Autant vous prévenir tout de suite, puisque les vacances approchent : ce blog devrait faire (presque) peau neuve dans les jours qui suivent. Je ne sais pas encore quoi, comment et où, mais une chose est sûre, avoir un blog littéraire avec une image de joli bouquin en gros plan et flou artistique, ça me gave. Si vous avez des idées...


Les prochains billets en image !

L'été arrive, et avec lui, une belle cargaison de bouquins tous beaux, tous chauds, pas forcément tout nouveaux, mais ceux d'entre eux qui m'auront suffisamment marquée trouveront leur juste place sur ce blog !

Voici ma pré-sélection en photo (j'ai un peu flouté l'histoire pour rajouter du mystère) :




N'hésitez pas à donner votre avis au sujet de ceux que vous reconnaissez, ceux que vous avez lus, ceux que vous aimeriez lire !